BOUJDOUR

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Vendredi 27 mars 2015

Nuit paisible... Nuit tranquille sur ce parking.
Toujours à travers le désert sur des routes en travaux d'élargissement et donc dangereuses car encore plus étroites.
Les paysages nous enchantent, nous ne nous lassons pas de ces dunes de sable modelées par le vent... Ce satané vent qui ne faiblit pas et rafraichit la température qu oscille entre 17 et 20 degrés.
Ce qui nous plait moins, c'est quand le sable s'accumule sur la chaussée, car très dangereux.
Les contrôles policiers sont fréquents.
Arrivés à Boujdour, nous nous rendons au camping local.
Nous sommes seuls dans un grand espace clos.
Il y a quelques annees ce devait être un bel établissement. Mais nous sommes au Maroc ou on réalise de belles choses mais que l'on entretient pas et donc cela se dégrade progressivement.
Le camping n'échappe pas à la règle.
Pas plus que la promenade de la plage toute proche et ou le béton comme les endroits carrelés s'effritent et s'effondrent...
La plage n'est pas terrible, beaucoup de cailloux et de coquillages brisés qui risquent de blesser ceux qui s'aventureraient pieds nus.
La ville construite autour d'un très vieux phare, aujourd'hui dans un espace militaire n'a aucune âme et rien ne semble fait pour accrocher le touriste. D'ailleurs, nous n'en avons vu aucun.
C'est vendredi, jour du couscous. Nous partons à la recherche d'un restaurant d'aspect convenable pour manger le plat national.
Nous trouvons notre bonheur sur l'avenue principale, largissime et vidissime...
Deux couscous corrects, sans plus, pour l'équivalent de 5 Euros les deux plats.
Continuant notre promenade dans la ville nous passons près du phare... Comme n'importe quel touriste, je prends une photo, ce qui me vaut d'être rappelé a l'ordre par le soldat en faction devant la caserne et qui poliment me dit que c'est bon pour la photo déjà prise mais que je dois cesser de photographier des sites militaires.
Vu que le temps ne s'améliore pas et que le vent ne faiblit pas, et ce sable qui s'infiltre partout en plus d’être dangereux sur la route,  nous décidons de cesser notre descente vers le sud et d'entamer dès demain la remontée vers le nord et des contrées plus propices.

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