TATA



 Mercredi 18 au Vendredi 20 mars 2015

Nous quittons sans regrets Foum Zguid pour prendre la direction de TATA.
L'étape est à l'image des autres jour depuis quelques temps.
Alternance de zones désertiques, d'autres avec un peu plus de végétations et quelques arbres, probablement pas suffisamment pour permettre à des gens d'en vivre car il n'y a aucune présence humaine, et enfin des oasis, qui, lorsqu'ils sont assez importants permettent au gens d'y vivre.
Nous arrivons à TATA, petite ville, accrochée à une grande oasis.
 Les maisons sont peintes en rose, moins agressif que le blanc, dans la réflexion des rayons solaires car cette ville bat les records d'ensoleillement et de chaleur du pays.
Les gens vont et viennent à leurs occupations sans avoir l'air de s'occuper des touristes et surtout, contrairement à d'autres villes, nous ne subissons pas d'agression commerciale. Ce qui n'empêche pas de très nombreux locaux, de nous saluer dans la rue.
Sitôt installés dans le camping municipal, nous décidons de passer trois jours ici.
Avec l'aide de nos sympathiques voisins, nous programmons pour le lendemain, une randonnée découverte des environs et pour après demain, vendredi, journée de prière pour les un, et journée couscous, pour nous.
Le premier jour, repos et balade dans la ville.
Le lendemain, il n'est pas 10h que nous voici partis à pieds pour franchir l'oued qui alimente l'oasis et la ville en eau.
Nous traversons un vieux village. A première vue, nous pensons à un village abandonné car les ruines sont nombreuses.
Le va et viens des habitants nous démontrent le contraire, des gens vivent bien ici. On nous salue en Français. On nous demande fréquemment si nous allons bien.
Nous passons près de ce que certains, par ignorance, appellent des champs de pierres.
Effectivement sur une certaine surface de terre des pierres semblent être plantées en désordre.
C'est tout simplement un cimetière musulman. Les défunts sont enterrés sans pierres tombales, ni plaques, ni fleurs... Juste une pierre indique l'endroit ou repose le défunt.
Nous voici dans la grande oasis, sillonnant les allées tracées entre des palmiers et à leurs pieds des parcelles cultivées arrosées par un fantastique réseau de canaux.
Curieusement', il y règne une grosse activité, beaucoup de gens vont et viennent.. Et comme partout' ces femmes sans age, portant de gros chargement.
Nous décidons de monter sur une colline dominant la palmeraie, au sommet de laquelle trône un mausolée.
Un groupe de jeunes filles nous salue timidement. Nous en profitons pour demander le chemin du monument. Elles nous proposent de nous accompagner un moment...
Attention avec les femmes et les jeunes filles. Une attitude, un geste, mal interprété, pourrait provoquer un incident. A quelques mètres un homme va et vient. Manifestement, il nous surveille.
On remercie les filles et nous continuons seuls.
Le but atteint, nous montons plus haut afin d'avoir un beau point de vue.
Retour à travers le villages et ses maisons en triste état, puis nous revoici dans la palmeraie ou les allées se confondent.
Heureusement que nous avions pris le gps...
Il nous fait sortir de cet enchevêtrement d'allées et nous ramène au bercail.
Nous avons marché plus de quatre heures.
Une très belle journée.
Enfin le vendredi
, ce sera, midi couscous.
Un plat à emporter que nous avons commandé la veille.
5 € pour les deux portions. Copieusement garni de viande et de légumes. Très bon et pas cher.


Cliquez sur les photos pour les agrandir !




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